vendredi 3 mai 2019

LA PROJO DES PETITS GREGORY #35 : LES FEMMES, CES BONHOMMES


Le mois de Mai c'est les barbecues, l'apéro en terrasse, l'amour, la révolution et tout et tout... Nous, on fait la part belle à des femmes dotées d'une bonne grosse paire de couilles avec 3 jolis films.
Des vulves qui s'expriment sans pudeurs, la trop rare mamie Magny plus Punk qu'un Sex Pistol ainsi que le retour plus long et plus savoureux de notre chère Madame Dédée.

Première partie :
Blue Vulvettes – Le Sexe Féminin Existe de Camille de Pietro
10 min - Suisse
Un film avec des foufounes qui vous parlent d'elles avec une tendre sincérité.
Prix du Jury au festival 2300 Plan 9 : Les Etranges Nuits du Cinéma

Et
La chanson politique de Colette Magny de Yves-Marie Mahé
2017 - 32min - France
Colette Magny a, très tôt, refusé la carrière dans le show-business que sa voix lui offrait. Elle choisit l’engagement politique et la recherche musicale. Blues, free jazz, collage, anti-poésie, voix parlée, chanson-enquête, musique contemporaine…


Deuxième partie :


Chronique courtisane
Un film de Géraldine Jonckers
Documentaire - 67 min - 2015 - Belgique


Dédée exerce le métier de prostituée depuis plus de 40 ans. À la vitrine de sa carrée, 7 jours, sur 7, elle attend le client… Mais la maison où elle travaille est mise en vente. Alors qu’elle va bientôt devoir quitter les lieux, Dédée continue d’exercer son métier jusqu’au bout avec fierté, humour et dignité.

« Pendant plusieurs années, j’ai habité dans le quartier nord de Bruxelles. Je passais régulièrement par la rue des Plantes et j’avais pour habitude de saluer les prostituées qui travaillaient en vitrine. Au début, elles se ressemblaient toutes. Petit à petit, j’ai commencé à les reconnaître : l’une portait toujours une perruque blonde, l’autre était habillée de dentelle, une dernière avait décoré sa vitrine avec un bouddha. J’étais intriguée… Je voulais savoir qui étaient ces femmes, connaître leur parcours, ce qui les avait menées à la prostitution mais surtout ce qui se passait derrière ces vitres quand un client partait et qu’un autre n’était pas encore arrivé.À la vitrine de sa carrée, 7 jours sur 7, Dédée, 60 ans, attend le client qui se fait de plus en plus rare. Ses longues journées sont propices à la réflexion. Elle aime se souvenir de ses années fastes, du temps où elle ressemblait à Sylvia Kristel et où elle ne travaillait que 3 heures par jour, de cette époque où l’argent était facile et semblait éternel. Dédée est fière d’être une prostituée, une courtisane comme elle aime à s’appeler. »

Géraldine Jonckers

C'est le 10 Mai, 20H20 au Graffalgar, et comme d'hab, prix libre mais nécessaire.

On vous embrasse !
Greg & Greg

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